Tout sur la LAMBORGHINI AVENTADORE LP 700-4

RED BULL

Comme vous connaissez déjà presque tout de la nouvelle figure de proue de Sant’ Agata, nous introduirons cette merveille par une anecdote. Un peu comme la danse du HAKA au rugby, le nom d’une supercar doit commencer d’impressionner l’assistance avant même qu’on ai pu l’apercevoir. AVENTADORE apparait comme un patronyme murement choisi. En le prononçant, il vient à mes oreilles des consonances qui parlent d’aller de l’avant, je pense à des technologies presque guerrières et peut-être même un peu à Albator… Il y a enfin un message subliminal envers MARANELLO qui semble dire: « COMMENDATORE, voici l’AVENTADORE ». Plus simplement, la nouvelle LAMBO porte le nom d’un célèbre taureau qui se serait illustré dans une Corrida espagnole en 1993, et qui aurait été élu comme le plus courageux.


Une nouvelle grande LAMBORGHINI est toujours un événement. Après les célèbres MIURA, COUNTACH, DIABLO et MURCIELAGO, l’AVENTADORE reprend la lourde tache de porter le V12 de la marque. En bonne création superlative qui se respecte, absolument tout sur la voiture a été pensé, jusqu’au moindre petit détail. Présentée officiellement hier soir, on sait enfin tout de la belle jusqu’à son prix. Entrons donc dans l’arène pour admirer ce nouveau taureau enragé.

Une nouvelle LAMBORGHINI V12, il n’en sort pas tout les jours. D’abord parce que cela représente des investissements considérables, ensuite parce qu’on ne remplace pas un monstre sacré « tout les quatre matins ».



Raison de plus pour ne pas se tromper. Afin d’installer ses créations dans un présent futuriste pour au moins une décennie, la maison de Sant’ Agata a toujours donné à ses autos un design ultra avant-gardiste. De ce côté là, l’AVENTADORE n’est pas en reste. Les amoureux de la marque murmurent pourtant qu’ils auraient voulu être plus surpris par le design que ce n’est le cas.

Le dessin de la REVENTON apparait assez proche (assez en tout cas pour agacer ceux qui ont pu se l’offrir…). L’étude SESTO ELEMENTO du Mondial de Paris nous enlève aussi un peu la surprise. Pour autant, plutôt que de toujours vouloir des révolutions de nouveauté, admirons ce qui est important, à savoir la beauté des choses. De ce côté là, rien à dire, l’AVENTADORE est une LAMBORGHINI 100% pur jus, et c’est une merveille pour les yeux.

A première vue elle fait peur, elle fait très peur cette AVENTADORE. Comme son ainée, elle s’offre d’énormes ouïes dans le bouclier avant, mais avec un nez plus incisif. Pour refroidir le gros moteur, le dessin des portières amène l’air frais en quantité vers les grosses écopes latérales. Le pavillon et le dessin des vitres n’est pas vraiment une révolution.
C’est finalement la partie arrière qui concentre le plus de nouveautés. Sur le capot moteur, les traditionnelles persiennes laissent entrevoir la machinerie. Les petits feux hauts perchés laissent toute la place aux grosses grilles d’aération qui permettent d’évacuer les calories du V12 ; sorte de symétrie originale de la face avant. Un seul pot d’échappement, mais de taille et au centre du bouclier arrière.
Le dessin des jantes n’est pas une nouveauté. Certes elles sont inédites, mais on les reconnait facilement comme accessoires de la marque.

A l’intérieur c’est un peu comme dans les avions. Les commandes sont regroupées sur deux écrans : un pour le multimédia et l’autre pour toutes les autres fonctions de l’auto.


Le plus étonnant réside dans la travail qui a été effectué pour contenir le poids. Avec son cockpit monocoque réalisé en CFRP (carbone fiber renforcé…) la belle n’accuse que 1575Kg sur la balance. (Pour info c’est près de 200Kg de moins que sa devancière).
Non contente d’être plus légère, elle est aussi plus grande. 17cm viennent s’ajouter à la longueur et surtout 2 de plus à la largeur. Aussi belles qu’elles soient, les photos ne savent pas rendre les impressions de taille. Quand vous la croiserez, je vous assure que vous comprendrez (si toutefois il vous reste assez de place pour la croiser !).

Le nouveau V12 est un 6.5L. Il offre cette fois-ci 700ch pour un couple de 690Nm à 5500tr/min. Contrairement à ce que j’avais pu annoncer, la boite robotisée ISR (Indépendant Shifting Rod) n’est pas une « double embrayage ». Chaque vitesse disposerait en fait de sa propre tige… En tout cas çà fuse: 50 millisecondes par changement de rapport.

Avec tout çà, le 0 à 100km/h est explosé en 2.9 secondes et l’auto peut rouler à 350km/h.

La suspension est de type F1, toute à l’horizontale et les freins sont bien entendu carbone-céramiques. Vous aurez aussi remarqué le « 4″ de LP 700-4 qui signifie que nous avons affaire à une transmission intégrale permanente. L’auto est aussi équipée du Drive Select Mode System. Comme en F1, le pilote peut paramétrer à volonté son moteur, sa transmission, ses différentiels, la direction et le contrôle de stabilité.

13 coloris sont disponibles, dont 3 superbes teintes mates. Les combinaisons sont à ce niveau là infinies. LAMBORGHINI reconduit son programme « ad personam » pour une auto totalement à vos gouts. Et puis c’est tout !

Les plus pressés aurons leurs clefs à la fin de l’été et ils devront pour cela débourser 255000€ HT soit environ 300000€.

Sur le même thème

  1. Un tout nouveau V12 chez LAMBORGHINI
  2. Nouvelle PAGANI HUAYRA
  3. La nouvelle FORD FOCUS sur les starting blocs
  4. 81ème Salon de GENEVE
  5. La FERRARI FF remplace la 612 SCAGLIETTI

Laisser un commentaire

Edito
Quand la neige pointe le bout de son nez, nos anciennes entrent bien souvent en hibernation. Un bon prétexte pour entreprendre les petits travaux longtemps repoussés, bien à l’abri dans son garage.

En attendant les beaux jours, (et les lendemains qui chantent sans Covid) nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année

Anciennes & Collection
Les Partenaires
videos tta TV
FERRARI F40 en accélération

Classic Days 2014

MINI Cooper MKII à Charade